Roc D'Azur 2008

C’est mon premier roc marathon avec mon cadre_titane titane, je n’ai pas regretté il a été parfait aussi bien en montée qu’en descente, rendement confort et tenue de route au top. Je finis même moins fatigué qu’en 2007 sur mon rush Carbonne TS 110mm.
 
Ma place en 2007 m’a permis d’avoir un dossard prio, c’est dans la fraicheur matinale que je prend place à 7H45 sur la 3ème ligne, à quelques encablures des pointures internationales Paulissen Martinez…

Le speaker nous annonce une modification du parcours avec un parcours raccourci mais avec  beaucoup plus de passages techniques en montée et en descente.
Le départ est donné je profite de ma place pour faire un départ rapide sur les 2 premiers kils afin d’éviter le bouchon du pont, après je décide de me calmer pour prendre une allure raid marathon, j’ai des très bonnes sensations sans trop forcer j’arrive à garder ma place je passe le sommet de la longue bosse qui finit par une portion très raide après à peine une heure de course, je double un coureur cadre_titane il m’a dit qu’il s’appelle JC ??.

Je fais la descente technique en assurant sans chercher à doubler, j’ai un trop mauvais souvenir de côtes félées  au Champsaur et Praloup.

Sur la partie plate qui nous emmène au Village de Roquebrune, je profite de prendre la roue d’un coureur qui est une véritable mobylette je m’arrache pendant 4 à 5 minutes pour rester dans sa roue, je suis le seul du groupe à l’avoir suivi.


J’attaque alors le nouveau passage de Roquebrune qui est sans doute le plus dur de la course la longue montée roulante de 30’ vers le col est remplacée par une succession de 4 montées raides enchainées par des belles descentes, j’ai l’impression d’avoir monter 3 fois le col, je rejoint quand même le sommet du col Après 2H35 de course et 1250m de déniv, c’est la que l’on voit que la course s’est durcie, en 2007 j’avais 2H00 de course au même point.

Je me dis alors que j’ai bien fait de gérer, je m’arrête pour faire de l’eau juste pour voir le Groupe d’Edmond Corti me repasser, je les reprendrai dans la longue descente.

La suite du parcours a subi aussi des modifs il y a plus de passages techniques en descente et moins de piste, je rejoins le Roc master au bout de 3H00 de course,  si la fin de la première vague Master joue les escargots, les premiers de la deuxième qui on à peine une heure de vélo dans les jambes sont de bon lièvres. Comme tous les ans j’ai un passage à vide dans cette partie, j’attends le Bougnon avec impatience, il arrivera d’ailleurs plus vite que je ne le pensais car après cette première partie éprouvante la deuxième a été raccourcie.

3H50 de Course et c’est déjà le pied de la montée du Bougnon, Ca me redonne le moral je suis mieux qu’en 2007, je sais qu’il me faut environ 1H10 à 1H15 pour rejoindre l’arrivée, mon seul objectif est maintenant de finir en moins de 5H00, doper par les spectateurs je  monte le Bougnon à bloc en danseuse pour voir ma forme et ça passe j’ai bien fait d’en garder pour la fin et je me lance dans un contre la montre où je fais le final le plus rapide que j’ai jamais fait au roc. Cela faisait 2 ans que je j’étais un peu au dessus des 5H00, je termine en 4H54, 147 au scratch et 27ème Master 2, mon petit plaisir est de mettre 7 minutes à Edmond.

Après une saison en demi-teinte ponctuée par 2 blessures aux côtes, je termine par ma plus belle course c’est tant mieux que ce soit lors du ROC, belle fête du VTT.

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