30 Avr2024
Petit rappel préalable : le pneu assure le contact du vélo avec la route. Par la friction qu’il exerce sur le sol, il permet au vélo d’avancer, changer de direction ou de freiner. C’est sa fonction première. Et il y a une quantité de friction nécessaire et suffisante à l’exercice de cette fonction. Au delà, c’est l’énergie du cycliste qu’on gâche (à moins qu’il ne veuille freiner). Or un cycliste, par essence est l’ambassadeur du moindre effort. La recherche du confort et de l’efficacité sont donc deux préalables à toute autre chose.
Cependant, un pneu associé par nature à l’efficacité du vélo, n’est pas, en premier lieu, un élément destiné à procurer du confort. Et pourtant, lorsque l'on me contacte au sujet d'un vélo titane "Gravel", le sujet de la section de pneu arrive très, très vite..
Mon rôle étant de conseiller le client, que dois-je faire ? Appuyer sur une idée préconçue ? Ou donner mon honnête point de vue sur la question ?
Un peu d’histoire, pour le contexte
Depuis nos débuts (il y a bientôt 20 ans) nous proposons des cadres qui bien qu’ils n’en portaient pas le nom, étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des "Gravel". Il s’agissait de vélos de route ou plutôt "de course" dont la seule différence résidait dans la section de pneu maximale qu’ils pouvaient accepter. De 28, on passait à 34mm. D’une fourche carbone de 370mm de haut, à 380.
Et puis vers 2013 et un peu soudainement, d’une demande occasionnelle, nos commandes de cadres "gravel titane" à graduellement augmenté. Aujourd’hui, elles représentent pratiquement la moitié de notre production. Et si je me risquais à comparer l’évolution de cette demande avec l’évolution de notre clientèle, je pourrais trouver des similarités avec l’explosion de la demande de VTT des années quatre-vingt-dix.
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16 Oct2014
Il est temps de retourner à la compétition, il est temps de rassembler la famille COFA' !
En 2015, après un an d'absence due à quelques changements, disons, esthétiques, nous espérons à nouveau montrer nos couleurs en peloton.
Depuis 2006, nous avions réussi à constituer une petite famille de coureurs, avec qui nous avions développé une certaine proximité. Du fond de notre atelier, nous suivions les courses, mais aussi l'entraînement, les chutes, les blessures, les moments de joie et de peine... Et parfois, on avait la chance de retrouver "nos coureurs" sur les courses dont nous étions partenaire. Le comble du bonheur, c'est lorsque nous intégrions, modestement, la course avec eux !
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