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Le meilleur vélo, c'est celui qui est fait pour vous.

GRADE9 est une marque française créée par la SARL Atelier Titane, spécialisée dans la fabrication de cadres en titane depuis 2004 avec des cadres fabriqués exclusivement dans les Alpes depuis 2008. Une longue histoire, avec un rebondissement ! Nous mettons l'accent sur l'importance du positionnement cycliste, sur la qualité de nos réalisations et sur le service client. Si c'est votre première visite, nous vous invitons pour commencer à découvrir qui nous sommes...

Témoignages clients : ce qu'ils en pensent

C'est toujours délicat d'acheter un cadre/vélo qui n'existe pas encore... On peut vous raconter sur des pages à quel point le titane est magique (il ne l'est pas) mais rien ne vaut les avis verbatim de clients qui roulent sur leur vélo titane GRADE9. Vous remarquerez que leur témoignage bouscules quelques idées préconçues !
A Lire :  Témoignages

Ma TransRockies

Transrockies 2011 du 7 au 13 aout 2011
Fernie (Colombie Britanique)- Canmore (Alberta) Canada

Depuis quelques années que d’entendre le titre «Transrockies» me faisait rêver d’aller traverser l’Atlantique pour voire ces paysages canadiens dont on parle tant, il fallait bien que je me laisse tenter. La victoire en poche du Costa Rica Bike Trophy 2010 en poche, ça me facilitait cette décision:» France- Argentine» n’était donc pas la tête d’affiche d’une rencontre de foot (en pleine préparation de mondial de rugby...), mais bel et bien la composition de notre équipe avec Juan, second à ce fameux raid du Costa Rica.

Avec 2 semaines d’avance, je pointait donc mon nez à la toute récente ville Olympique de Vancouver...effectivement, juste mon nez...et mon sac de cabine dans un premier temps puisque mon mauvais choix de compagnie aérienne, United Airlines, allait me conduire en un seul trajet à connaitre presque tous les désagréments qu’un vol puisse réserver: supplément de 200 $ pour le transport du vélo, annulation du vol en pleine phase d’accélération sur le tarmac (réacteur qui chauffe...), les bagages qui passent par une escale... et moi qui suis dérouté sur une autre, par une autre compagnie... le lendemain... et ni bagages, ni vélo à l’arrivée... mais 4 jours plus tard (sans avoir jamais pu joindre aucun service me donnant des nouvelles des bagages).


Ceci dit, j’ai rejoint un réseau de voyage par mini bus allant d’un spot touristique à un autre, avec la possibilité de rester le temps voulu à chaque endroit, pour reprendre la navette suivante. Donc à la fois une découverte du pays, mais aussi nombre de rencontres avec des globe trotteurs venant d’un peu partout (Australie, Allemagne, Angleterre, Suisse,...), et partis pour des durées très variables. Si le Canada est un pays de grands espaces, ces espaces se retrouvent dans les distances qui séparent les lieux... et avec la conduite très coulée (limitations de vitesse, lignes continues...) cela représente très vite du temps sur la route, donc moins pour visiter les lieux...Ce n’est pourtant pas la taille des moteurs ou des véhicule qui fait défaut... on reste dans l’esprit nord américain avec des V8 et autres, des pick up capables de tracter des remorques et caravanes qui nous imposent les respect, à nous européens. Les Canadiens aiment le camping, mais avec tout son confort, d’où des campings car sur la base de bus pour certains... rien de moins.

Alors parlons on en, de ce qu’il y a à voire: tout d’abord, aux alentours de l’ìle de Vancouver (qui est tout de même d’une taille fort respectable), de nombreuses expéditions sont organisées pour voire les baleines, orques, lions de mer... Sur l’ìle, on voit aussi bien des forêts humides que des montagnes enneigées, avec de grandes forêts, de grands lacs. C’est ainsi que le bois est depuis fort longtemps une ressource fortement exploitée (heureusement, des zones préservées nous permettent d’apprécier la majestiosité des conifères multiséculaires, et d’imaginer que si ces forêts avait été laissées tel quel, on se sentirait bien modestes face à ces immensités). C’est aussi la terre des ours, des cervidés, des aigles à tête blanche...et les Canadiens sont très fiers et très respectueux de cette faune: quelque part, leur emblème, leur mythe , se trouvent dans cette nature grandiose.

Arrivé sur le continent, mon premier site, hors Vancouver, est la station olympique de Whistler... qui joue également beaucoup la carte du VTT, aussi bien de descente, que de cross country... et en matière d’aménagement de sentiers, de passages de ponts de bois, ce sont des champions: on peut se lâcher en toute confiance,... s’il y a des gros troncs en travers, il y en a d’autres derrière de manière à ce que le pédalier ne coince pas sur le sommet du tronc... de même que certaines racines seront coupées et hachurées à la tronçonneuse pour éviter de déraper...ce qui n’enlève rien à la technicité, ni au coté ludique des chemins.

Bien que mon itinéraire se soit cantonné à traverser les rocheuses, j’ai pu voire certaines variations de paysages, avec des zones moins montagneuses, mais aussi plus sèches, voire arides...une variation dans la composition de la forêt, avec parfois des conifères plus modestes, plus élancés... ceux que l’on imagine très facilement drapés d’une épaisse couche de neige l’hiver...mais aussi des feuillus tels des trembles et bouleaux...

Voila déjà le jour des retraits de dossard arrivé, je n’ai pas eu le temps de faire la visite classique des Rocheuses en passant par Jasper, Banff, Lake Louise... mais les VTTistes se rassemblent du coté de Fernie, une ville avec des petits airs de werstern, née de l’exploitation minière de charbon, et qui se tourne également vers les sports d’hiver et le tourisme (Et oui, l’ouest Canadien est également riche de charbon, gaz, pétrole... d’où des déploiements de moyens devenus colossaux pour le charbon (camions d’une capacité de 350 tonnes...)).

En fait plusieurs formules de compétition sont organisée: la TR7, formule classique par équipe de 2, dont c’est la dixième édition, la TR3, formule individuelle inscrite au calendrier UCI et regroupant l’élite nord américaine cherchant là des points et des primes, et la TR4 , autre formule individuelle prenant le relais dès que nous aurons quitté notre base de Fernie.

Mon coéquipier Juan connait déjà un certain nombre de concurrents par ses participations précédentes à la BC Bike Race, au raid Trans Andes... et notre sortie d’échauffement se fait dans un petit comité d’amis sur les singles des premières étapes: de beaux chemins comme on les aime, avec parfois des passages sur des ponts de bois qui me font préférer la variante sur la terre ferme (en cas de loupé, la chute pourrait être fâcheuse)...

On voit tout de suite le sérieux de l’organisation lors de la présentation du raid avec présentation des étapes par cheminement sur google earth entrecoupé de vidéos en situation réelle, la présence d’imposantes structures d’assistance mécanique, de massage... une présentation quotidienne des résultats, de vidéos et photos sur le net... et on verra même plus tard en bivouac un semi-remorque pour les douches chaudes, un véhicule pour le réseau Wi Fi au milieu de la forêt... avec une série de tentes, comme on peut voire sur la Cap Epic d’Afrique du Sud.... quelques degrés en moins... Mais ne nous plaignons pas au niveau de la météo, si quelques éditions précédentes on été malchanceuses, c’est avec un généreux soleil que nous avons fait la majorité du raid... la pluie et le frais se présentant durant 2 jours dans le dernier tiers du raid.

Ce sont donc 80 équipes, et 82 individuels  provenant du Canada, des USA, d’Argentine, Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud, Suède, Suisse, Allemagne, République Tchèque, Angleterre, Belgique, Pays Bas, France... qui se sont alignés pour cette 10ème édition.

Au niveau du matériel, on trouve de tout : une majorité de tout suspendu, mais des 26 pouces, des 29, de tout nouveaux 27,5 pouces (comme pour Pantashop, certains se sont dit qu’il fallait les inventer...), mais aussi des single speed avec pneus ordinaires ou pneus ballons pour les radicaux...

Toute cette joyeuse troupe va en découdre sur un contre la montre en guise de première étape, puis sur des étapes traditionnelles, avec une grande majorité de singles tracks, dont certains pas piqués des vers, notamment la fameuse descente de Porky Blue sur la deuxième étape: une longue descente rapide et en single, avec un début des plus hasardeux sur la peu, puis des petites souches coupées à 5-10 cm du sol pour vérifier si tout le monde est bien attentif (il n’y a pas mieux pour pour éclater les pneus et s’offrir un vol plané improvisé). D’ailleurs entre les étapes 2 et 3, on compte 2 chevilles bien abîmées, avec notamment une évacuation par hélico pour la deuxième (ce n’est pas pour rien que les pilotes sont des virtuoses: descente entre les arbres, puis translation sous une ligne électrique haute tension avant de récupérer le blesser, puis manoeuvre inverse...facile...). Les tracés sont pour certains pensés avant tout pour le VTT, et non des chemins de rando pédestre récupérés en tant que singles...ça se reconnait bien dans le coté ludique avec des enchainements de virages, parfois des suivis de cote de niveau pour faire durer le plaisir, ce n’est pas pour autant qu’on n’a pas droit à des séries impressionnantes de racines, c’est qu’ils sont vigoureux et parfois serrés ces sapins...

Avec 12’000 m positif sur 360 km, les tracés ne vont pas nécessairement chercher les grandes ascensions droit dans les montagnes (tracés qui n’existent peut-être d’ailleurs pas), mais se conforment souvent à la topographie des lieux, à savoir des suivis de vallées avec de réguliers changements de vallée.

Aprés trois étapes passées du coté de Fernie et de son soleil, quelques heures de transfert en bus nous mènent sur nos prochaines étapes en itinérant dans la campagne. Au passage, on aura bordé de grandes étendues de plaines avec des fermes complètement isolées, avant de rejoindre forêts et montagnes. On aura eu la bonne idée d’arriver à notre désormais 5ème place open (excepté la 3ème place de la 2ème étape), ce qui nous permet d’éviter de justesse l’arrivée d’une pluie assez insistante accompagnée d’une chute de température. Au matin de la cinquième étape, on aura même droit a un passage dans un mélange de grêle et neige de la nuit précédente: ce ne sera pas le jour pour voire des supportrices en bikini à la façon de POM POM Girls.... mais là encore, les organisateurs ont tout prévu: ils ont comme sponsor un fournisseur d’équipements pour sécher les chaussures… l’expérience parle... en plus d’un traditionnel feu de bois (attention aux vêtements et chaussures placés trop près du feu...).

Au cours des étapes, on se fait nos propres repaires et on se fait des courses au sein de la course. C’est donc avec un certain  plaisir qu’on rattrape une autre équipe dans une longue descente assez technique. La descente... ça ne se perd pas. Mais, on parle, on parle... on arrive déjà à la veille de la dernière étape et un couple de single speeders a eu le nez fin au niveau de la météo pour avoir la terrible idée de se marier devant cette communauté internationale de VTTistes, qui plus est, dans un site typé cowboy juste après une arrivée à proximité d’un casino tenu par des «natives» (donc typés indiens). Le tourisme réunie les communautés mais à priori leur descendance ne va pas surrenchérir la course au nombre de vitesses... ouf... (ndlr : si vous avez compris cette phrase, svp éclairez nous dans les commentaires.)

La dernière étape, très nerveuse, donne lieu à une succession de petites bosses, avec bien souvent des marches à gravir. On traverse le site nordique olympique de Canmore, puis c’est l’arrivée sous un  beau soleil dans le centre de la ville.

Les médailles aux finisheurs, les photos souvenir, la soirée officielle de remise de prix avec une compil’ des photos et vidéos de la semaine. Et pour finir, une fin de soirée festive dans le pub voisin. Il ne nous reste plus qu’à parler des différentes possibilités d’une participation à la prochaine édition, ou de différents raids à travers le monde pour essayer de se retrouver... car c’était bien «Awesome» et on a eu du «Fun» comme ils disent là-bas.

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