OffRoad Cassis 2011
Une fois de plus, je me retrouve à cassis en compagnie de 13 autres amoureux de VTT.
Jeudi 17 mars 2011
Une fois de plus, c'est en TGV que nous rejoingnons le sud de la France. Départ 9h du Mans, arrivée 14h à Marseille et à 16h sur nos vélos. Aucun prémisse d'une pluie batante tombée la veille n'est visible sur le sol bien sec !
Vendredi 18 mars
Comme à chaque fois que nous séjournons à Cassis, les jours précédents l'épreuve ne sont pas source de repos pour être au top le jour J mais au contraire, l'opportuniter de passer un max de temps à nous éclater sur nos montures.
Ce vendredi, c'est du coté des calanques que nous allons user nos crampons. (Calanques qui risques de devenir interdites aux vtt en raison d'un d'un projet de parc naturel... No comment). Le sol archi minéral et les points de vue quasi permanent sur la mer sont vraiment dépaysants! Le point culminant de la sortie est le haut des crêtes de l'Estret à env 600m d'altitude d'où nous dominons Marseille, Cassis et biensur, Cap Canaille et ça falaise de 400m.
OFF ROAD CASSIS 2011
Combles de la Sortie, alors que j'ai descendu certains passages qui n'ont rien à envier à la TransV, j'ai ouvert mon pneu ar sur la large piste pietonne qui mènne à la Calanque d'En Vau... Va comprendre Charles !!!
40.37km, 1367m+
Samedi 19 mars
Au programme, petite ascension au sommet de Cap Canaille, avant de rebasculer sur La Ciotat par La Chapelle Notre Dame de la Garde pour finir par les 10 derniers kilomètre de l'épreuve du lendemain.
Tout commence par la terrible montée sur le tarmac jusqu'au Pas de la Colle à un peu plus de 200m d'altitude avant de basculer sur le sentier qui nous dirige vers le sommet de Cap Canaille. Forte pente et pierres ne simplifient pas la tache! D'entrée de jeu, tout à gauche.
Nous profitons du panorama sur Cassis, ses calanques, le Monts Puget et tout le massif l'entourant avant de repartir vers La Ciotat. Certains passages sont vraiment exigeants et demande d'avoir un minimum de bagages techniques, tant en montée qu'en descente.
Notre passage par la Chapelle de la Garde nous fait découvrir toute la zone du Bec de l'Aigle et ses formes exclusives. Vraiment magnifique !
Nous traversons La Ciotat et longeons un peu la Cote et ses plages avant de nous enfoncer dans les terres pour rejoindre notre lieu de pique-nique non loin du Pas d'Ouillier à un peu plus de 400 mètre d'altitude. Pour nous y rendre, nous empreintont une large piste sur laquelle nous croisons les participants de la Rando du Samedi.
Après avoir lezardés en plein soleil, nous enfourchons de nouveau nos spad pour rejoindre la site de l'Off Road par les derniers kilomètres de la Course, en commençant par la longue descente du Pas d'Ouiller (396m) au Petit Roumagoua (122m).
43.8km, 1408m+
Dimanche 20 Mars La Course.
Départ ! Parti en fin de première vague, je prends un très mauvais départ ! Impossible de mettre les Watts dans la terrible bosse qui succède le Start ! La partie suivante sur une grande piste et la route sera tout aussi laborieuse. J'arrive difficilement à doubler un groupe et une fois ce dur labeur effectué, je m'engage dans un chemin au lieu de continuer sur la route... Tout est à refaire :o(
Petite anecdote : Quelque km après le départ arrive un petit portage ou deux gars du coin rallaient parce que d'autre coureurs faisaient le "forcing" pour passer dont un cadre_titaneiste pour lequel j'ai pris défense ;o) en faisant remarquer à ces deux personnages que c'était une course et que la rando était le samedi :o) :o) :o). Oups, je les ai un peu contrarié et de suite ces monsieur sont montés sur leurs grands chevaux en s'exclamant qu'ici ce n'était pas le nord et qu'on allait voir en descente qui pousserait qui... Bref j'ai juste répondu favorablement à leur invitation en leur faisant juste remarqué que j'étais finisher de la TransV 2010 en rigide... Bizarrement, ils deviennent plus respectueux...
KM 19, Le drame ! Alors que mes jambes répondaient de mieux en mieux, en bas de la descente du Vallon de Gendame, un énorme point en bas du dos à gauche me fait terriblement souffrir. Je continue malgré tout à appuyer sur les pédales espérant que cette douleur serait passagère mais hélas non ! Dans l'ascension qui suit le premier point de ravitaillement, je suis obligé de m'arrêter régulièrement pour me soulager les lombaires. Plus j'appuis sur les pédales et plus la douleurs s'intensifie jusqu'à en devenir insoutenable. Arrêté sur le coté, je vois passer Eric Muller qui m’encourage.
Malheureusement pour moi, cette douleur fut tenace et ce n'est qu'au alentour du km 40 que le mal s'est atténué devenant supportable ! Je remet en route et garde un bon rythme jusqu'à l'arrivée mais ne suis pas véritablement dans la course !
57.4 km, +1883m, 3h46, 225ème
Cette édition 2011 de l'Off Road Cassis n'aura pas été celle des Cofac vu qu'une dizaine de kilomètres avant l'arrivée, j'ai redoublé Eric qui était pris de très gros maux de tête.
