Ma plus belle victoire 2008

BEESAC (Brevet d'Etat d'Educateur Sportif dans les Activités du Cyclisme)

Il y a de cela 2 ans. J'avais obtenue mon bac en juin, et je devais commencer ma formation en octobre, je crois.

Je ne savais pas trop vers quoi j'allais, mais j'y allais.

Première année : Le Tronc Commun en cours du soir. Formation effectué par la jeunesse et sport de la Sarthe à l'université des sciences dans les salles de classes des STAPS.

Au début de la formation nous étions presque 30 à être présent au cours, 2 mois plus tard nous n'étions plus qu'une dizaine au mieux. J'ai vécu à cette période, la dure expérience de l'usine, je bossai à 6h la matin en manutention, je terminai à 13h. Les cours commençaient à 18h pour finir vers 22h et le lendemain, je repartais à l'usine à 6h. J'ai fais cela pendant deux mois et demi, ensuite je me suis dit qu'il fallait que je fasse un choix. Les formateurs passaient les un après les autres, nous répétaient qu'il ne fallait pas arrêter de venir aux cours car : « Suivre en cours, c'est déjà la moitié du boulot de fait ». Je l'espérais.

En mars, l'examen arrive. Nous étions au moins 50 dans la salle. Un écrit, Un oral....quelques jours d'attente et les résultats se font entendre...ça, c'est fait. J'avais réussit le tronc commun, passage obligatoire pour un jour penser pouvoir être BE. Nous n'étions que 10 ou 15 à l'avoir cette année là dans le département et que 2 ou 3 de mon groupe de formation.

En juin qui suivi, le test de sélection pour rentrer dans la préformation au CREPS du Poitou-Charentes. Seulement, une épreuve d'endurance et une épreuve technique de jeux cycliste (quille, bascule, etc...). Déjà tout le monde n'était pas au point là dessus et d'ailleurs je ne me sentais pas très à l'aise malgré mon expérience dans le VTT, on n'avait pas le droit à l'erreur, du moins c'est ce que je me disais.

Septembre, enfin, je rentre au creps, deux semaines de préformation. On touche à un peu toutes les disciplines et aussi à la pédagogie (oui quand même). Et à la fin de ces deux semaines, test à l'oral et pratique en technique et pédagogie. Tout le monde a été accepté pour rentrer en formation.

Les semaines s'enchainent, une par-ci, une par-là, faire le lien n'est pas facile.

 

Le contenu nous paraît peu intense, beaucoup de pratique et peu de théorie. On s'est beaucoup posé de questions sur les supports de révision que nous n'avions pas. On nous répétait qu'il fallait que l'on soit autonome, que c'était à nous de faire les recherches, mais on ne savait pas sur quoi... On se demandait vraiment comment on allait avoir ce diplôme...

Un peu de panique en voyant la fin de la formation arrivée en juin. De plus l'examen était en septembre et donc nous laisser presque trois mois tout seul pour réviser et finaliser nos stages et leur compte-rendu.

Nous apprenons seulement fin juin le lieu de l'examen final. Ensuite 15 jours avant le début des épreuves, nous recevions la convocation avec les disciplines sur lesquelles on allait être jugé.

Et oui, je ne vous ai pas expliqué mais l'examen se découpe en 8 épreuves : un écrit général, un oral général, une séance pédagogique, un oral de retour et d'analyse de la séance, une épreuve pratique dans la spécialité (pour moi le VTT et en cadre_titane en plus, d'ailleurs plusieurs on découvert et apprécié les lignes de mon cadre_titane), une épreuve pratique qui n'est pas la spécialité (tiré au sort, pour moi le Cyclo-cross), une épreuve de Course d'Orientation à VTT et un oral technique et législatif. Ça fait beaucoup à réviser quand même surtout dans la pluridisciplinarité...(c'est dur à dire ça). Bref je passe tout ça à Autrans au dessus de Grenoble (entre la Vendée Verte et le Roc, et en me faisant louper la Gamelle Trophy), mais bon, j'en ressors plutôt optimiste mais rien est sûr.

Lundi, je tourne en rond pour attendre les résultats.

J'appelle le Creps de Voiron qui me dit que c'est le Creps de Vallon qui gère ça. J'appelle le Creps de Vallon qui me dit que c'est la DRJS qui va afficher ça sur le site internet. Je vais voir, rien, alors j'appelle la DRJS qui me dit : « ah non non non, c'est le Creps de Vallon qui va mettre ça sur leur site internet ». Et là, je me dis que je ne suis pas prêt d'avoir mes résultats.

Et puis dans l'après midi, je rappelle Vallon qui me dit enfin qu'il faut attendre la fin d'après-midi, je respire enfin en me disant que j'allais quand même avoir ces résultats.

J'imprime la liste des admis...Je suis dessus, c'est bon...Je regarde si les copains y sont...oula, pas tous, seulement 7 de la formations de Poitiers et seulement une cinquantaine sur les cent vingt qui l'ont passés. Dans la même après midi, un poste s'ouvre à moi...

Je peux enfin respirer et passer à autres choses.

Merci à ceux qui m'ont entourés pendant cette période.