29 Mai2007
DIE-GAP 2007. Dossard n° 24, LASSALE Jérôme / MULLER Eric : FINISHER !!! 6ème équipe Homme.

Terminer ce parcours faisait appel à une énorme motivation : 18h00mn40sec de selle (carbone) pour mon équipe !
Handicapé par un gros rhume probablement contracté la semaine dernière à Dijon, jusqu’ à jeudi je me voyais mal parti : Plus de jambes.

Hervé Simon, l’organisateur ne nous a rien épargné cette année avec par exemple la remontée du Buëch sur 100m, de l’eau jusqu’aux cuisses, des dalles déversantes, empruntées de nuit, des descentes engagées ou très rapides, un enchainement de portages d’enfer etc… tout cela a été épuisant !!!

Il faut dire qu’avec ses trente ans il a peut-être imposé dès le départ un rythme difficilement supportable par ma cinquantaine ! Qu’importe, ça nous a permis de côtoyer du beau monde, notamment les deux premières équipes mixtes, dont les demoiselles m’ont vraiment impressionné.

Une bonne douche, une petite séance de Compex, quelques pâtes, bien boire, se relaxer, tel fut le programme des 5h00 de récup.
De nuit, à 22h00 après un départ rapide sur la route, c’est avec les vainqueurs mixtes que nous avons bagarré : Myriam Guillot et Jacky Boisset. Là nous dominions légèrement dans les bosses, mais en descente, elle lâche sérieusement les freins la demoiselle ! Elle n’a pas peur !!!
Une rupture de chaîne sur le vélo de Jéjé après le col de Grimone nous a fait perdre le contact ; après ça, nous nous sommes égarés par deux fois… C’est rageant, bien 20mn de perdues …

Enfin, on s’en est quand même bien sortis ! Nous avons eu droit à 4h00 de repos : Douche, pâtes, relaxation, c’est tout ce que je peux faire pendant que mon ami François s’occupe du cadre_titane ; Pas de problèmes, m’assure-t-il.
Réveil difficile, je n’ai pas envie d’y aller ! Je me mets un grand coup de pied aux fesses. Jéjé m’attend. Un petit café, un bol de Spordej’ et c’est reparti pour les 7h00 les plus dures.
Départ groupé avec les randonneurs : Le peloton est impressionnant, comme d’habitude avec Jérôme on part devant. Au bout de 5mn les élites se font avaler par une horde de randonneurs (dont mon ami Patrice Pont qui arrivera le premier à Gap). Les jambes me font mal, Jéjé me propose la corde et je me laisse remorquer jusqu’au col des Tours ; puis sans cesse jusqu’à Gap ce ne sera que montées, descentes et portages au milieu des paysages grandioses du Dévoluy et du Champsaur. Magnifique, mais très éprouvant !!!

Enfin arrive la délivrance, au bout de 18h00mn40sec, à une minute de Virginie et Julien. Je suis carrément vidé, Jérôme, lui est en forme (de quoi ?). Nous sommes félicités par tous nos amis et les nombreux spectateurs : Ca fait chaud au cœur quand on est si épuisé !
Je n’ai même pas le courage d’aller me doucher : Débarbouillage vite fait, bien boire et vite aller prendre le très appétissant couscous Gapençais, café, remise des prix…. Je n’ai plus qu’une idée en tête : Rentrer au plus vite et dormir…..

Une Pensée aussi pour notre ami Pierre qui nous a insufflé son courage depuis là haut ….. Où les monotraces sont faits de nuages et où les portages sont en coton ……