J'aime cette épreuve. Cet avis est très largement partagé à La Harde de Survilliers. En 2011 ce ne sont pas moins de 10 équipes avec des membres du club qui ont pris le départ de cette mémorable édition...

Comme tous les ans nous nous installons le vendredi après midi. La météo est maussade mais les précipitations sont rares et assez faibles. Après avoir monté le campement nous visitons le site. Plus les années passent et plus il y a d'équipes qui s'installent la veille de l'épreuve. Nous croisons des têtes connues, qui roulent déjà sur le parcours, les montures et les coureurs ne sont pas trop "repeints", c'est rassurant le terrain semble ne pas avoir été trop dégradé par la météo de cet automne précoce! Chris vient nous faire un petit coucou et nous laisse son matériel. Vient l'heure d'un énième repas à base de pâtes. Nous ne trainons pas, avec la nuit, et l'humidité nous serons mieux dans nos duvets! Samedi matin, après une nuit correcte mais froide, nous sommes réveillés par les arrivées des autres concurrents qui cherchent leur emplacement et tournent autour de notre logis en voiture! Petit déjeuner rapide puis il est temps d'aller essayer le parcours.

Comme les années précédentes, la fin du mois d'août marque la "rentrée VTT" pour la Harde de Survilliers.

Cette année, 5 équipes avec des coureurs du club participent aux 24 heures de Cergy. Pour ma part je retente l'aventure avec Luke. Les "Jedi" sont de retour (ok, elle était facile...) !!!
Pour plus d'infos sur les "Jedi" de la Harde, voir le compte rendu des 24 heures de Cergy 2009. Comme l'année précédente nous nous installons dès le vendredi après midi.

A peine le temps de monter le campement que la pluie s'invite !!! Bof bof... Rien de méchant pas de quoi dégrader le terrain de jeu... Samedi les arrivées des autres membres de la Harde de Survilliers s'échelonnent durant la première partie de la journée. Puis arrive l'heure du départ accompagnée de l'invité surprise... La pluie !!!

14 h les coureurs s'élancent avec un départ type "Le Mans"... Samuel fait le "all shot" et sort premier du stade... Ça part sur un rythme  très rapide, comme pour un Cross Country de deux heures... Luke a pris un départ prudent, et nous sommes assez loin au classement durant les premières heures de courses. Rien d'inquiétant, il faut tenir 24 heures, nous restons sur le tableau de marche prévu.

Pour beaucoup de compétiteurs, le Roc d'Azur, annonce "la clôture de la saison cycliste". Mais réduire le premier événement "VTTesque"mondial à une succession de randonnées et de compétitions est pour le moins réducteur...

Début octobre, Fréjus et le massif des Maures ont bien plus à offrir... Quoi donc ? La douceur et l'ensoleillement de l’arrière saison méditerranéenne tout d'abord. Un VRAI salon du cycle où l'on peut voir et essayer toutes les nouveautés, faire entretenir son matériel, rencontrer toutes les "étoiles" de la planète VTT ensuite. Cerise sur le gâteau, l'après midi permet de piquer une tête et de profiter de la plage ... Pas étonnant que l'évènement batte des records d'affluence.

L’histoire commence au printemps dernier, lorsque Laurent, un copain du club de la harde de Survilliers, rappelle aux adhérents la tenue des 24 heures de Cergy, les 29 & 30 août.

Evénement à part, cette course, organisée par Les Sangliers du Vexin, m’avait laissé un douloureux souvenir l’an dernier. Ayant chuté après seulement quelques tours de course, j’avais passé une partie de la nuit à l’hôpital de Cergy, abandonnant mes coéquipiers. J’avais alors pris la décision de refaire cette course en solo.

En mai dernier, Luc me propose de courir avec lui les 24 heures de Cergy…

Rapidement j’accepte sa proposition (douze heures de VTT c’est déjà pas si mal).

Premier impératif, trouver un nom à notre équipe, pour pouvoir boucler notre inscription. Pour cela nous avons bénéficié de l’inspiration de Régis, le « coach » qui nous a guidés pour arriver en forme le jour J… « Les Jedis de la Harde » étaient nés, Luc devenant « Luke », Yves devenant « Ob’Yves one » !

En juin, deux petites réunions, ô combien essentielles, l’une avec le « coach » pour caler le planning d’entraînement et la gestion de la course, l’autre avec les coureurs du club (14 coureurs de la Harde de Survilliers répartis dans 5 équipes) afin de prévoir l’intendance.

S’en suivent, de « copieuses » semaines d’entraînements, de jour comme de nuit, où les qualités de mon cadre_titane (confort, rendement et maniabilité…) furent de précieuses alliées.

Arrive la fin du moi d’août, Luc et moi avions décidé d’installer notre campement dès le vendredi, histoire de ne pas avoir à « courir » autrement que sur un vélo… Ce fut chose faite dès la fin de l’après midi.

A moins de Trois semaines du Roc d'Azur, gros coup de fatigue... Pour en avoir trop fait me voici complètement à l'arrêt!!! Pas glop! Conséquence directe, je passe totalement à côté des 3 heures de Survilliers. Puis je "coupe" complètement toutes pratiques sportives afin d'essayer de me refaire une santé pour le second week end d'octobre. Mercredi 6 octobre, trajet en TGV jusqu'à Saint Raphael. Arrivé sur place, je suis rapidement rejoint par Eric, le G.O. de la harde de Survilliers qui s'est occupé de réserver les hébergements. Nous nous installons et nous allons nous "dérouiller" les guibolles dans le massif des maures... Grand soleil, juste ce qu'il faut de chaleur, le bonheur!

 

 

Santé chancelante, blessures, pas au poids de forme, peu motivé pour sortir m'entrainer par temps froid... mon premier trimestre a été sportivement peu satisfaisant! Au second trimestre une forme un peu meilleure,  m'a permis de prendre à nouveau du plaisir et de rouler à un bon rythme avec les copains. Valslopett, Raid Imperial Compiégnois, Raid des Cadoles, etc... autant des belles organisations que je recommande aux amoureux de beaux parcours VTT! Moralité: prenez du plaisir, y a que ça de vrai!

Cette année, les 3 heures de Survilliers, course traditionnellement en relais à deux coureurs, inaugurait la catégorie solo !
Après plusieurs courses en duo, à l'approche du mois d'octobre, il m'a paru judicieux de courir seul, afin de préparer le Roc d'Azur.
Les "Jedis de la Harde", se sont donc séparés... Mais ils reviendront !

N'ayant pas couru à domicile depuis plusieurs années, le 27 septembre dernier,je suis arrivé de bonne heure afin de faire un tour de reconnaissance du circuit. Quel plaisir de redécouvrir ce parcours alternant, parties roulantes, et portions techniques, "singles" en forêt et "coups de cul" bien raides ou mon cadre_titane fait merveille...

Autre point particulièrement sympathique, plus des deux tiers des membres du club sont présents. Qu'ils soient engagés sur la course ou "côté organisation", c'est toujours très agréable d'évoluer au milieu des copains de "la harde de Survilliers" et de se sentir un peu "chez soi, comme à la maison". La météo ensoleillée et clémente ajoute encore au plaisir d'être présent.